Le collectif
Le collectif réunit des artistes dont la pratique et les univers se croisent autour de projets communs.
Alexia Antuofermo - Chloé Devis - Christopher Alexander Kostritsky Gellert - Giacomo Sartori - Taylor Alaina Liebenstein Smith -
Tiffany Tavares - Elena Tognoli - Laurine Wagner
Artistes associées : Magali Massoud - Agathe Roux
Alexia Antuofermo
Alexia Antuofermo est artiste plasticienne et chercheuse, par l’intermédiaire de fictions et d’écritures plastiques, elle s’intéresse aux relations entre les technologies numériques et l’écriture de la Terre, à la géographie dans son sens littéral. Elle utilise principalement des matières minérales et géologiques, des pierres, du sable, de la terre en les travaillant avec des outils numériques. Avec ces techniques, elle les grave, les imprime, les numérise. Les matières sont transcrites par des maillages géométriques et des textures matricielles. Le tracé des machines s’incorpore dans la pierre, le sable, le ciment, etc. Dans son travail, les techniques s’hybrident et donnent forme à des artefacts anachroniques et des modélisations poétiques qu’elle nomme des géo-artefacts. Elle questionne les outils et les machines avec lesquelles elle travaille et s’en inspire aussi pour jouer avec, elle les imite pour en imaginer d’autres. Dans son travail, ces artefacts sont mis en scène et l’écriture devient métamorphe, elle est matière, récit, pixels, elle se crypte et se décrypte. Elle s’inspire de l’histoire des techniques, de récits cosmogoniques, de l’archéologie et de la géographie.
Taylor Alaina Liebenstein Smith
Taylor Alaina Liebenstein Smith
mélange le bio art avec la pratique in-situ de l’art environnemental, ainsi que la photographie, la vidéo, la gravure et la sculpture. Son travail a lieu dans l’espace-temps fragile entre la dégénérescence et la régénération, où elle explore le rapport humain à ces processus naturels primordiaux. Elle “collabore” ainsi avec les organismes qui existent dans cet entre-deux : les lichens, bryophytes, le mycélium et les bactéries. En témoigne son projet Contaminations from the Source, entamé en Finlande lors d’une résidence de la Bio Art Society dans le cercle polaire en 2021. Ce projet consiste à générer des réinterprétations vivantes des images photographiques grâce aux pigments photosensibles des bactéries, qu’elle a collectées dans l’eauet la terre des paysages arctiques. Sous l’exposition à la lumière UV, les bactéries poussent avec ou contre la chorégraphie d’une image choisie par l’artiste : cartes topographiques, phénomènes célestes ou photographies des paysages natifs des bactéries. Une fois les images “cultivées” dans les boîtes de pétri, c’est le moment du retour à la source : l’artiste les relâche dans l’environnement même où elle les a collectées, afin de régénérer la vie depuis l’image, renversant le processus. Elle s’apprête à poursuivre ce travail à Paris, en prélevant des échantillons de l’eau de la Seine ou de la terre des parcs parisiens.
Giacomo Sartori
Giacomo Sartori est ingénieur agronome et écrivain. Il est auteur de plusieurs livres et publications sur les sols et les paysages des régions alpines. Dans sa production littéraire plus récente les thématiques des problèmes environnementaux sont très présentes.
En Italie il a publié sept romans, quatre recueils des nouvelles et un recueil de poèmes. La traduction anglaise de son avant-dernier roman (I am God, Restless Books, 2019), parmi les Best Books of the Year du Financial Times, a reçu le Foreword Indie Gold Award for Literary Fiction (2019) et le Italian Prose in Translation Award (2020). Celle du dernier roman (Bug, Restless Books, 2021) est finaliste du Philip K. Dick Award (2022). Trois de ses romans ont été traduits on français : Insupportable (10/18 inédit), Anatomie de la bataille (Philippe Rey) et Sacrificio (Philippe Rey).
Il fait partie du blog littéraire collectif Nazione Indiana et collabore avec plusieurs revues.
Alexia Antuofermo est artiste plasticienne et chercheuse, par l’intermédiaire de fictions et d’écritures plastiques, elle s’intéresse aux relations entre les technologies numériques et l’écriture de la Terre, à la géographie dans son sens littéral. Elle utilise principalement des matières minérales et géologiques, des pierres, du sable, de la terre en les travaillant avec des outils numériques. Avec ces techniques, elle les grave, les imprime, les numérise. Les matières sont transcrites par des maillages géométriques et des textures matricielles. Le tracé des machines s’incorpore dans la pierre, le sable, le ciment, etc. Dans son travail, les techniques s’hybrident et donnent forme à des artefacts anachroniques et des modélisations poétiques qu’elle nomme des géo-artefacts. Elle questionne les outils et les machines avec lesquelles elle travaille et s’en inspire aussi pour jouer avec, elle les imite pour en imaginer d’autres. Dans son travail, ces artefacts sont mis en scène et l’écriture devient métamorphe, elle est matière, récit, pixels, elle se crypte et se décrypte. Elle s’inspire de l’histoire des techniques, de récits cosmogoniques, de l’archéologie et de la géographie.
Taylor Alaina Liebenstein Smith
Taylor Alaina Liebenstein Smith
mélange le bio art avec la pratique in-situ de l’art environnemental, ainsi que la photographie, la vidéo, la gravure et la sculpture. Son travail a lieu dans l’espace-temps fragile entre la dégénérescence et la régénération, où elle explore le rapport humain à ces processus naturels primordiaux. Elle “collabore” ainsi avec les organismes qui existent dans cet entre-deux : les lichens, bryophytes, le mycélium et les bactéries. En témoigne son projet Contaminations from the Source, entamé en Finlande lors d’une résidence de la Bio Art Society dans le cercle polaire en 2021. Ce projet consiste à générer des réinterprétations vivantes des images photographiques grâce aux pigments photosensibles des bactéries, qu’elle a collectées dans l’eauet la terre des paysages arctiques. Sous l’exposition à la lumière UV, les bactéries poussent avec ou contre la chorégraphie d’une image choisie par l’artiste : cartes topographiques, phénomènes célestes ou photographies des paysages natifs des bactéries. Une fois les images “cultivées” dans les boîtes de pétri, c’est le moment du retour à la source : l’artiste les relâche dans l’environnement même où elle les a collectées, afin de régénérer la vie depuis l’image, renversant le processus. Elle s’apprête à poursuivre ce travail à Paris, en prélevant des échantillons de l’eau de la Seine ou de la terre des parcs parisiens.
Giacomo Sartori
Giacomo Sartori est ingénieur agronome et écrivain. Il est auteur de plusieurs livres et publications sur les sols et les paysages des régions alpines. Dans sa production littéraire plus récente les thématiques des problèmes environnementaux sont très présentes.
En Italie il a publié sept romans, quatre recueils des nouvelles et un recueil de poèmes. La traduction anglaise de son avant-dernier roman (I am God, Restless Books, 2019), parmi les Best Books of the Year du Financial Times, a reçu le Foreword Indie Gold Award for Literary Fiction (2019) et le Italian Prose in Translation Award (2020). Celle du dernier roman (Bug, Restless Books, 2021) est finaliste du Philip K. Dick Award (2022). Trois de ses romans ont été traduits on français : Insupportable (10/18 inédit), Anatomie de la bataille (Philippe Rey) et Sacrificio (Philippe Rey).
Il fait partie du blog littéraire collectif Nazione Indiana et collabore avec plusieurs revues.
Chloé Devis
Photographe et auteure, je mène depuis plusieurs années des projets dans lesquels mes images dialoguent avec d’autres formes d’expression, l’écriture notamment, mais aussi avec des matériaux existants — archives, objets trouvés — que je me réapproprie. Mes questionnements portent principalement sur le lien intime et collectif avec le territoire de provenance ou d’adoption. Ils m’amènent à explorer aussi bien les aléas de la transmission d’une mémoire familiale tissée d’exils, que le paysage, géographique et mental, du quartier où je vis.Je construis ainsi des récits composites, où ma sensibilité fait écho à celles d’autres, proches ou inconnu.e.s. L’intuition, le hasard, les collisions heureuses du réel et de la fiction, occupent une place assumée dans mes projets. Ce goût de la rencontre et de l’exploration se retrouve également dans mon plaisir à animer des ateliers auprès de différents publics, mais aussi à collaborer avec d’autres artistes pour des projets qui m’amènent parfois du côté de l’installation ou de la performance.
Magali Massoud
Magali Massoud est artiste, dessinatrice et chercheuse à l’Ecole des Arts de la Sorbonne, à Paris. Elle s’intéresse aux propriétés mémorielles et relationnelles de ce qu’elle définit comme du « dessin en situation ». En effet, elle pratique le dessin sur le vif dans des terrains variés et de façon régulière. Elle accumule ainsi des carnets de croquis qui constituent des chroniques graphiques de ses rencontres et de ses déplacements. Selon le projet et le sujet qu’elle s’attache à explorer, elle exhume et interprète les dessins, matière première de ses œuvres. Celles-ci prennent la forme d’accrochages, d’installations tactiles et sonores, de recueils graphiques et de dessins filmés. Ses œuvres interrogent l’instant et le souvenir d’une part, ainsi que les paradoxes qui surgissent dans l’interstice entre la mobilité et l’immobilité d’une autre part. Sa thèse de doctorat tend à questionner la mobilité migratoire et la notion d’appartenance à un milieu à travers le prisme du dessin en situation, qui agit comme moyen d’approche pour une représentation d’autrui “à niveau d’œil” et de façon intersubjective.
Depuis 2021, elle intervient de façon récurrente lors d’actions humanitaires en tant que dessinatrice auprès de populations exilées. Elle travaille notamment en collaboration avec l’organisme de la Croix-Rouge pour lequel elle a réalisé plusieurs projets dont une exposition de dessins réalisés sur le terrain, ainsi qu'un film dessiné en cours de production.
Tiffany Tavares
Jeune artiste diplômée de l’université Paris | La Sorbonne, Arasi articule son art autour du spectateur et de son rapport intime à l’œuvre.
Dans une société où le digital transforme notre rapport aux autres et aux objets, elle joue de cette mutation pour transformer, amuser, choquer, un public toujours plus charmé par ces nouvelles technologies.
De la performance à l’œuvre interactive, ses compositions détournent la perception du réel et repoussent les limites de l’imaginaire.
Laurine Wagner
Entre arts, sciences et société, Laurine Wagner conçoit des installations vidéographiques et/ou sonores, poétiques et immersives, des photographies, voire des performances.
L’expérience est au centre de sa réflexion et interroge des états « d’entre-deux ». Elle soulève des processus de transformations, des problématiques environnementales, sociales et mentales afin d’interroger les croyances, ressentis et expériences de chaque personne.
Laurine Wagner est une artiste-chercheuse contemporaine française qui vit et travaille à Paris et à Strasbourg. Elle réalise une thèse en création-recherche à l’École des Arts de la Sorbonne à Paris. Elle a organisé plusieurs colloques internationaux dont « COP21 : 5 ans après ». Elle a communiqué aux côtés d’artistes reconnus et a notamment participé à des conférences en lien avec sa création-recherche, à la fois en France et à l’étranger, en partenariat avec des galeries, fondations, universités ou musées. Laurine Wagner aété invitée à une résidence aux Pays-Bas, en Italie et en France. Elle expose au cours de divers événements à la fois personnels et collectifs, dans des centres, festivals, foires d’art contemporain, institutions et galeries en France et à l’étranger.
Photographe et auteure, je mène depuis plusieurs années des projets dans lesquels mes images dialoguent avec d’autres formes d’expression, l’écriture notamment, mais aussi avec des matériaux existants — archives, objets trouvés — que je me réapproprie. Mes questionnements portent principalement sur le lien intime et collectif avec le territoire de provenance ou d’adoption. Ils m’amènent à explorer aussi bien les aléas de la transmission d’une mémoire familiale tissée d’exils, que le paysage, géographique et mental, du quartier où je vis.Je construis ainsi des récits composites, où ma sensibilité fait écho à celles d’autres, proches ou inconnu.e.s. L’intuition, le hasard, les collisions heureuses du réel et de la fiction, occupent une place assumée dans mes projets. Ce goût de la rencontre et de l’exploration se retrouve également dans mon plaisir à animer des ateliers auprès de différents publics, mais aussi à collaborer avec d’autres artistes pour des projets qui m’amènent parfois du côté de l’installation ou de la performance.
Magali Massoud
Magali Massoud est artiste, dessinatrice et chercheuse à l’Ecole des Arts de la Sorbonne, à Paris. Elle s’intéresse aux propriétés mémorielles et relationnelles de ce qu’elle définit comme du « dessin en situation ». En effet, elle pratique le dessin sur le vif dans des terrains variés et de façon régulière. Elle accumule ainsi des carnets de croquis qui constituent des chroniques graphiques de ses rencontres et de ses déplacements. Selon le projet et le sujet qu’elle s’attache à explorer, elle exhume et interprète les dessins, matière première de ses œuvres. Celles-ci prennent la forme d’accrochages, d’installations tactiles et sonores, de recueils graphiques et de dessins filmés. Ses œuvres interrogent l’instant et le souvenir d’une part, ainsi que les paradoxes qui surgissent dans l’interstice entre la mobilité et l’immobilité d’une autre part. Sa thèse de doctorat tend à questionner la mobilité migratoire et la notion d’appartenance à un milieu à travers le prisme du dessin en situation, qui agit comme moyen d’approche pour une représentation d’autrui “à niveau d’œil” et de façon intersubjective.
Depuis 2021, elle intervient de façon récurrente lors d’actions humanitaires en tant que dessinatrice auprès de populations exilées. Elle travaille notamment en collaboration avec l’organisme de la Croix-Rouge pour lequel elle a réalisé plusieurs projets dont une exposition de dessins réalisés sur le terrain, ainsi qu'un film dessiné en cours de production.
Tiffany Tavares
Jeune artiste diplômée de l’université Paris | La Sorbonne, Arasi articule son art autour du spectateur et de son rapport intime à l’œuvre.
Dans une société où le digital transforme notre rapport aux autres et aux objets, elle joue de cette mutation pour transformer, amuser, choquer, un public toujours plus charmé par ces nouvelles technologies.
De la performance à l’œuvre interactive, ses compositions détournent la perception du réel et repoussent les limites de l’imaginaire.
Laurine Wagner
Entre arts, sciences et société, Laurine Wagner conçoit des installations vidéographiques et/ou sonores, poétiques et immersives, des photographies, voire des performances.
L’expérience est au centre de sa réflexion et interroge des états « d’entre-deux ». Elle soulève des processus de transformations, des problématiques environnementales, sociales et mentales afin d’interroger les croyances, ressentis et expériences de chaque personne.
Laurine Wagner est une artiste-chercheuse contemporaine française qui vit et travaille à Paris et à Strasbourg. Elle réalise une thèse en création-recherche à l’École des Arts de la Sorbonne à Paris. Elle a organisé plusieurs colloques internationaux dont « COP21 : 5 ans après ». Elle a communiqué aux côtés d’artistes reconnus et a notamment participé à des conférences en lien avec sa création-recherche, à la fois en France et à l’étranger, en partenariat avec des galeries, fondations, universités ou musées. Laurine Wagner aété invitée à une résidence aux Pays-Bas, en Italie et en France. Elle expose au cours de divers événements à la fois personnels et collectifs, dans des centres, festivals, foires d’art contemporain, institutions et galeries en France et à l’étranger.
Christopher Alexander Kostritsky Gellert
À mes yeux, la littérature devient intéressante non dans l’espace restreint du livre, mais dans une communauté élargie de lecteur·trice·s. Le travail que je mène vise ainsi à sortir du champ des lettres et des arts pour s’enraciner dans un contexte social particulier et y agir. Je travaille dans une « littérature contextuelle et relationnelle » ; elle devient relationnelle en tissant des liens entre des individus, des communautés et leur environnement. Ce tramage (irrésolu, infini) de lignes se réalise à travers un mode de l’enquête littéraire collective. Ici, il ne s’agit plus seulement d’une collecte de témoignages et de documents associés à un travail de terrain que les écrivain ·es-chercheur·euses restituent ensuite en une œuvre littéraire (poésie, fiction, installation ou performance, etc.) ; le processus même de l'enquête devient également une expérience artistique et un acte fédérateur qui sert à créer de nouvelles communautés et à relier les anciennes entre elles. Mon travail d’enquête s’allie avec une pratique de collaboration avec d’autres artistes-chercheur·euse·s dans une poétique de le relation qui ancre mon œuvre.
Agathe Roux
Plasticienne conteuse d’histoires, Agathe Roux explore le concept de récit plastique à travers des installations narratives. Paroles, objets, ambiances sonores, documents : elle collecte ces
« matériaux-vie » pour les assembler, les agencer en les transformant parfois afin de
déployer des récits dans l’espace d’exposition. Par ses installations, elle propose au public une autre forme de narration qui fait appel à ses sens et sollicite ses déplacements afin de
l’immerger dans des histoires intimes. Diplômée de l’École des Arts de la Sorbonne, elle poursuit actuellement une thèse de recherche-création, elle y questionne les façons dont nous pouvons collecter, construire et
recevoir une histoire issue du réel dans l’espace d’exposition.
En 2022, elle a collaboré avec Mohamed El Khatib et Emmanuel Manzano pour le court-métrage « Une dernière danse », coproduit par le festival d'Automne à Paris et en partenariat avec l'AP-HP. En tant que membre du pôle de création La Fonderie à Fontenay-sous Bois, elle expose régulièrement son travail à Paris et en région parisienne. Elle est également chargée d’enseignement à l’École des Arts de la Sorbonne et intervient dans des écoles pour sensibiliser les plus jeunes à l’art contemporain.
Elena Tognoli
Elena Tognoli, plasticienne, compte à son actif de nombreuses interventions artistiques, individuelles et collectives dans plusieurs pays. Elle est autrice de livres où elle associe dessins et poésie (Mater Baltica, Editions Esperluète, 2022).
Après avoir terminé des études de philosophie à Milan, elle obtient son diplôme (BA Illustration) au Camberwell College of Art (University of the Arts, Londres) qu’elle complète avec un Master en Art and Design in Education (Institute of Education, University College London). Sa pratique artistique est constamment en dialogue avec sa recherche pédagogique. Elena a collaboré avec plusieurs institutions en développant des parcours artistiques et participatifs, et en particulier avec : The British Library (Londres), Discover – Children’s Story Centre (Londres), UNESCO (Timor Oriental, 2010-2011), SESC (Brésil), Fondazione PInAC – Pinacoteca Internazionale dell’età evolutiva Aldo Cibaldi (Italie, 2016-2020).
Ses œuvres ont été exposés dans plusieurs expositions collectives et personnelles en Angleterre (House of Illustration, 2015 ; CueB Gallery, 2016, …), Italie (Museo di Santa Giulia, 2020 ; Galleria dell’Incisione, 2015, 2017 ; …) Belgique (galerie Le Clignoteur, 2021) et Timor Oriental (Casa Europa, European Union Delegation, 2010).
À mes yeux, la littérature devient intéressante non dans l’espace restreint du livre, mais dans une communauté élargie de lecteur·trice·s. Le travail que je mène vise ainsi à sortir du champ des lettres et des arts pour s’enraciner dans un contexte social particulier et y agir. Je travaille dans une « littérature contextuelle et relationnelle » ; elle devient relationnelle en tissant des liens entre des individus, des communautés et leur environnement. Ce tramage (irrésolu, infini) de lignes se réalise à travers un mode de l’enquête littéraire collective. Ici, il ne s’agit plus seulement d’une collecte de témoignages et de documents associés à un travail de terrain que les écrivain ·es-chercheur·euses restituent ensuite en une œuvre littéraire (poésie, fiction, installation ou performance, etc.) ; le processus même de l'enquête devient également une expérience artistique et un acte fédérateur qui sert à créer de nouvelles communautés et à relier les anciennes entre elles. Mon travail d’enquête s’allie avec une pratique de collaboration avec d’autres artistes-chercheur·euse·s dans une poétique de le relation qui ancre mon œuvre.
Agathe Roux
Plasticienne conteuse d’histoires, Agathe Roux explore le concept de récit plastique à travers des installations narratives. Paroles, objets, ambiances sonores, documents : elle collecte ces
« matériaux-vie » pour les assembler, les agencer en les transformant parfois afin de
déployer des récits dans l’espace d’exposition. Par ses installations, elle propose au public une autre forme de narration qui fait appel à ses sens et sollicite ses déplacements afin de
l’immerger dans des histoires intimes. Diplômée de l’École des Arts de la Sorbonne, elle poursuit actuellement une thèse de recherche-création, elle y questionne les façons dont nous pouvons collecter, construire et
recevoir une histoire issue du réel dans l’espace d’exposition.
En 2022, elle a collaboré avec Mohamed El Khatib et Emmanuel Manzano pour le court-métrage « Une dernière danse », coproduit par le festival d'Automne à Paris et en partenariat avec l'AP-HP. En tant que membre du pôle de création La Fonderie à Fontenay-sous Bois, elle expose régulièrement son travail à Paris et en région parisienne. Elle est également chargée d’enseignement à l’École des Arts de la Sorbonne et intervient dans des écoles pour sensibiliser les plus jeunes à l’art contemporain.
Elena Tognoli
Elena Tognoli, plasticienne, compte à son actif de nombreuses interventions artistiques, individuelles et collectives dans plusieurs pays. Elle est autrice de livres où elle associe dessins et poésie (Mater Baltica, Editions Esperluète, 2022).
Après avoir terminé des études de philosophie à Milan, elle obtient son diplôme (BA Illustration) au Camberwell College of Art (University of the Arts, Londres) qu’elle complète avec un Master en Art and Design in Education (Institute of Education, University College London). Sa pratique artistique est constamment en dialogue avec sa recherche pédagogique. Elena a collaboré avec plusieurs institutions en développant des parcours artistiques et participatifs, et en particulier avec : The British Library (Londres), Discover – Children’s Story Centre (Londres), UNESCO (Timor Oriental, 2010-2011), SESC (Brésil), Fondazione PInAC – Pinacoteca Internazionale dell’età evolutiva Aldo Cibaldi (Italie, 2016-2020).
Ses œuvres ont été exposés dans plusieurs expositions collectives et personnelles en Angleterre (House of Illustration, 2015 ; CueB Gallery, 2016, …), Italie (Museo di Santa Giulia, 2020 ; Galleria dell’Incisione, 2015, 2017 ; …) Belgique (galerie Le Clignoteur, 2021) et Timor Oriental (Casa Europa, European Union Delegation, 2010).